Dans la communauté d'Abomey-Calavi, une travailleuse du sexe locale partage son expérience transformatrice à travers sa participation au programme de prévention du VIH du PEPFAR au Centre Hospitalier Universitaire de Zone (CHUZ) d'Abomey-Calavi. Le parcours de cette femme, marqué par son engagement à la prise de la prophylaxie pré-exposition (PrEP), offre une fenêtre sur l'impact plus large de telles initiatives de soins de santé dans la lutte contre le VIH/SIDA.
L'introduction de la PrEP au CHUZ Calavi, élément crucial de cette initiative PEPFAR, a ouvert une nouvelle ère d'espoir et de protection pour de nombreuses personnes, en particulier celles qui travaillent dans l'industrie du sexe. L'histoire de cette femme, faite de résilience et d'autonomisation, témoigne de l'efficacité de la PrEP. Ayant régulièrement recours à ce traitement préventif depuis plus d'un an, elle se sent aujourd'hui plus en sécurité. La PrEP, surtout lorsqu'elle est utilisée en association avec des préservatifs, constitue un moyen de défense essentiel, en particulier lors de ses rencontres à haut risque.
La PrEP a changé la donne. C'est comme un bouclier, qui me donne un sentiment de sécurité que je n'avais jamais eu auparavant.
L'accessibilité du CHUZ Calavi a été déterminante pour faciliter les visites médicales régulières et l'adhésion au régime de PrEP. Géré par USAID, par le biais du FHI 360, le programme PEPFAR se distingue par sa réponse efficace et rapide aux cas liés au VIH. Le dépistage et l'orientation immédiate des patients en fonction de leur statut sérologique ont permis de garantir que les personnes reçoivent des soins appropriés en temps voulu, réduisant ainsi de manière significative le délai entre le diagnostic et le début du traitement.
Au départ, FHI360 a mis en place un système nous offrant une aide financière, ce qui a encouragé même les personnes réticentes à révéler leur statut sérologique à se faire dépister.
L'activité du PEPFAR “Ending AIDS in West Africa” (#EAWA) mise en œuvre par FHI 360 a joué un rôle essentiel dans cette transformation, notamment en ce qui concerne la lutte contre la stigmatisation qui entoure le dépistage du VIH et la divulgation de la séropositivité. La stratégie employée a progressivement favorisé un environnement de responsabilisation et d'ouverture. Ce changement d'attitude à l'égard du dépistage du VIH et de l'état de santé constitue une avancée significative en matière d'autosoins et de vie informée.
Notre interlocutrice compare l'efficacité des services actuels à la lenteur du système précédent, soulignant une meilleure compréhension et un plus grand respect des besoins de la communauté en matière de soins de santé. En outre, l'activité Ending AIDS in West Africa (#EAWA) a mis en place un réseau de soutien qui assure la continuité des soins. Les interactions régulières avec les professionnels de la santé et les rappels de rendez-vous ont constitué un filet de sécurité, en particulier pour les personnes qui auraient pu être négligées. Dans son plaidoyer, la travailleuse du sexe demande des ressources supplémentaires pour l'unité VIH/SIDA du CHUZ Calavi, afin de centraliser les services et d'en améliorer l'accessibilité.
Le parcours de cette jeune femme, rendu possible par les efforts de collaboration du PEPFAR et de FHI 360 à travers CHUZ Calavi, transcende un récit personnel. Il est un symbole d'espoir et un modèle de réussite en matière de prévention et de soins du VIH. Son expérience, qui trouve un écho dans sa communauté, met en lumière le pouvoir impactant de services de santé accessibles et complets. Ce programme ne se contente pas de changer des vies individuelles, il façonne également un avenir plus résilient pour l'ensemble de la communauté face à des problèmes de santé tels que le VIH/sida.
*Note : Afin de protéger la vie privée de la personne interrogée et en raison de la nature sensible des soins de santé, il s'agit d'images de stock.*
